« Ce qui fait l'intérêt de l'Auvergne, c'est qu'elle est peuplée d'Auvergnats. S'il faut croire les statistiques, elle en contient même plus qu'à Paris. Ils vivent sur les flancs
de montagnes abruptes, du produit
de leur pêche,
de leur chasse,
de leur entregent et
de leur industrie : leurs eaux, leur caoutchouc, leurs fromages, leurs barrages, leurs confitures et leurs
dentelles ; leur chocolat …
Les Auvergnats ont des cheveux noirs, des yeux de braise, des dents luisantes et des chandails superposés, les uns marrons, les autres aubergines. En laine épaisse. Pour le 15 août, ils en enlèvent un. A la Toussaint, ils en rajoutent deux. A la fin de leur vie, ils sont devenus pure laine, on se sert du grand-père pour planter les épingles, et le médecin, quand il ausculte, doit les éplucher comme un oignon.
Les enfants des Auvergnats sont bruns, nourris au saucisson. Certains touristes m’ont affirmé qu’il n’y en a pas. Quand le touriste passe, ils se cachent dans le buisson en serrant sur leur cœur leur livret de caisse d’épargne. On les attire avec du lard. »
Alexandre Vialatte
l'Auvergne absolue, Julliard, 1983, page 20
Ce monsieur a aussi dit :
« Pascal aimait tellement l'Auvergne qu'il naquit à Clermont-Ferrand. »
« En Auvergne, il y a plus de montées que de descentes. »
Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, une visite par
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