31 mars 2008
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Une gouache originale d'Hergé de 1932 pour la couverture de Tintin en Amérique a été vendue 764 200 euros (estimée 280 000 euros), avec les frais, samedi, chez la maison de vente Artcurial à Paris. C'est un record mondial pour une oeuvre issue de la bande-dessinée, le précédent étant pour une oeuvre de Bilal. C'est un collectionneur privé qui a remporté l'enchère.
Vous allez me dire, quel lien avec le titre Regret. Eh bien, je regrette que, sur une telle oeuvre, aucun musée n'est enchéri pour la mettre à disposition de tous et non d'une seule personne. Il me semble que la bande-dessinée est désormais reconnue de plein-pied comme un art contemporain et qu'Hergé est vu comme un très grand auteur. Des musées de la bande-dessinée existent (à Bruxelles depuis 1989, les Belges sont vraiment en avance de ce point de vue) ou vont être créés (Musée National de la BD à Angoulême en 2009), les expoistions se multiplient comme au centre Georges Pompidou (expo sur Hergé, les BD reporters) à la bibliothèque nationale de France sans parler des expositions dans les galeries d'art spécialisées ou non et les libraires.
Et pourtant, l'investissement pour cet art reste faible hormis dans la sphère privée. Encore une fois, la sphère publique va se réveiller quand le marché aura pris des proportions telles qu'il ne sera possible d'acheter des oeuvres majeures ou mineures à des prix exhorbitants. A quand une anticipation réelle.
En attendant bonne lecture (bédéphilique ou non) à tous
Vous allez me dire, quel lien avec le titre Regret. Eh bien, je regrette que, sur une telle oeuvre, aucun musée n'est enchéri pour la mettre à disposition de tous et non d'une seule personne. Il me semble que la bande-dessinée est désormais reconnue de plein-pied comme un art contemporain et qu'Hergé est vu comme un très grand auteur. Des musées de la bande-dessinée existent (à Bruxelles depuis 1989, les Belges sont vraiment en avance de ce point de vue) ou vont être créés (Musée National de la BD à Angoulême en 2009), les expoistions se multiplient comme au centre Georges Pompidou (expo sur Hergé, les BD reporters) à la bibliothèque nationale de France sans parler des expositions dans les galeries d'art spécialisées ou non et les libraires.
Et pourtant, l'investissement pour cet art reste faible hormis dans la sphère privée. Encore une fois, la sphère publique va se réveiller quand le marché aura pris des proportions telles qu'il ne sera possible d'acheter des oeuvres majeures ou mineures à des prix exhorbitants. A quand une anticipation réelle.
En attendant bonne lecture (bédéphilique ou non) à tous
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